Le minage de Bitcoin nuit à l’environnement, selon cette étude

Une catastrophe environnemental ? Une récente étude publiée dans la revue Nature Communications a établi un lien entre 34 fermes de minage situées aux États-Unis et l’augmentation de la production électrique dans 635 centrales. Les résultats montrent que ces fermes de minage (identifiées par des triangles sur les cartes) sont majoritairement alimentées par des centrales à charbon ou à gaz naturel – représentées respectivement en rouge et en bleu. Le principal reproche formulé dans l’étude repose sur les conséquences de l’utilisation de ces énergies fossiles, qui émettent des particules fines dans l’atmosphère, nuisant potentiellement à la santé publique.

Energie au plus bas prix

Si certains points d’impact environnemental directement liés au minage de Bitcoin sont effectivement soulignés, les données restent encore floues sur l’ampleur réelle de cet impact. “Les mines de Bitcoin — d’immenses clusters informatiques générant des cryptomonnaies — consomment d’énormes quantités d’électricité. La quantité de pollution atmosphérique aux particules fines créée par leur consommation d’électricité et son impact sur la santé environnementale sont encore à déterminer”, peut-on lire.

Il est bien sûr essentiel de s’interroger sur les effets écologiques de toute activité énergétique, mais un aspect clé semble ici ignoré : la logique opportuniste des mineurs de Bitcoin. ,Ce terme ne doit pas être interprété de manière péjorative. Il reflète simplement une réalité économique : les mineurs cherchent avant tout à s’approvisionner en énergie au coût le plus bas, indépendamment de sa source. Le recours à des énergies fossiles, pointé du doigt dans l’étude, s’explique donc avant tout par leur accessibilité économique dans certaines régions.

4/5 - (1 vote)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *