La Suisse a dit non. L’Etat helvétique a récemment déclaré par la voix de sa banque nationale qu’il n’avait pas l’intention d’acheter des cryptomonnaies, contrairement aux Etats-Unis, aujourd’hui menés par Donald Trump. D’autres institutions financières en font pourtant l’acquisition, comme le Salvador. Un pari au cas où l’économie mondiale s’effondrerait brutalement…
Trop volatile
Lors d’une récente conférence de presse, le président de la Banque nationale suisse, Thomas Jordan, a clairement indiqué que la banque centrale n’envisageait pas d’ajouter Bitcoin ou d’autres cryptomonnaies à ses réserves. Il a souligné que la BNS ne considère pas ces actifs comme des monnaies au sens traditionnel du terme : « Nous ne considérons pas les cryptomonnaies comme des monnaies, mais plutôt comme des instruments financiers spéculatifs. » Autrement dit, l’aspect volatile des cryptos fait (très) peur. La BNS souligne aussi les préoccupations inhérentes à la cryptomonnaies, notamment du point de vue sécuritaire et réglementaire.
Il ne faut toutefois pas oublier que les cryptomonnaies sont de plus en plus approuvées au niveau mondial. Les récentes approbations d’ETF Bitcoin au comptant par la SEC aux États-Unis ont ainsi ouvert la voie à une adoption institutionnelle accrue qui renforce sa légitimité en tant qu’actif financier d’un nouveau genre. En bref, un futur qui s’annonce brillant, mais envers lequel il faut s’avérer prudent…
