Début des tests pour RLUSD : le nouveau stablecoin de Ripple
Ripple, la société derrière le token XRP, a annoncé le début de la phase d’essai de son stablecoin Ripple USD (RLUSD). Ce nouveau stablecoin, conçu pour concurrencer des poids lourds comme l’USDT et l’USDC, est désormais en cours d’intégration sur le réseau principal.
Lancement de la phase de test du RLUSD de Ripple sur Ethereum et XRP Ledger
Brad Garlinghouse, PDG de Ripple, avait fixé un objectif ambitieux en avril dernier : concurrencer Tether et Circle, les deux leaders du marché des stablecoins. Aujourd’hui, Ripple franchit une étape importante en lançant la phase de test de son stablecoin, baptisé Ripple USD (RLUSD). Il l’a lancé sur la blockchain Ethereum ainsi que sur son propre réseau, le XRP Ledger.
D’après le communiqué de l’entreprise, le RLUSD sera progressivement rendu compatible avec d’autres réseaux et intégré à des protocoles de finance décentralisée (DeFi). Cependant, bien que le RLUSD soit déjà sur le mainnet, il n’est pas encore accessible aux investisseurs. Actuellement, seuls les participants à la phase de test mise en place par Ripple peuvent utiliser ce stablecoin. Cette restriction est due à l’attente de l’approbation réglementaire, comme l’a précisé la société américaine.
Ripple renforce sa position avec le stablecoin RLUSD, malgré une amende récente de la SEC
Ripple, dont la mission principale est de faciliter les transactions interbancaires via son token XRP, cherche ici à diversifier son offre tout en restant fidèle à son objectif initial en introduisant un actif stable. Avec plus de dix ans d’expérience dans ce secteur, Ripple estime être bien positionnée pour se démarquer dans un marché déjà dominé par l’USDT de Tether et l’USDC de Circle.
Comme son nom l’indique, le Ripple USD sera un stablecoin adossé au dollar américain. Il sera soutenu par une réserve composée de dépôts en dollars, de bons du Trésor américain à court terme et d’autres équivalents de trésorerie. Récemment, Ripple a été condamnée à une amende de 125 millions de dollars par la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis dans le cadre d’un procès bien connu. Malgré cette sanction, Ripple a relativisé la situation, le PDG Brad Garlinghouse soulignant que l’amende, bien qu’importante, est loin des 2 milliards de dollars initialement réclamés par la SEC.
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