La riposte de Do Kwon a-t-elle déjoué les plans de la SEC ?
Il y a quelques semaines, la police du Monténégro a réussi à arrêter Do Kwon, qui était en fuite depuis plusieurs mois. Aujourd’hui, une importante bataille juridique est en cours. Les avocats de l’entrepreneur tentent déjà de lancer leur première stratégie juridique risquée.
Les avocats tentent d’invalider la procédure judiciaire
Une nouvelle information est apparue dans l’affaire Do Kwon. Les avocats de Do Kwon cherchent à le défendre alors qu’il est accusé d’avoir falsifié des documents lors de son séjour au Monténégro. Cependant, il est difficile de savoir si leur défense sera couronnée de succès. En effet, ils ont mis en place une stratégie visant à faire rejeter la plainte de la SEC. Toutefois, cette stratégie n’est pas garantie.
Avant même son arrestation, la SEC, l’autorité américaine de régulation des marchés financiers, avait dénoncé les agissements de M. Kwon. Elle l’a notamment accusé d’avoir trompé des investisseurs américains en leur proposant des titres non enregistrés. Cela aurait conduit à la faillite de Terraform Labs et à la perte d’environ 40 millions de dollars.
Les arguments de Do Kwon contre les demandes d’extradition
Les avocats de l’homme d’affaires rejettent les accusations portées contre leur client, affirmant qu’elles sont sans fondement et ne reposent sur aucune base juridique. Ils estiment que pour être valables, les accusations doivent être prouvées, ce que la SEC n’a pas encore fait. En outre, ils ajoutent que le droit américain ne permet pas à l’autorité de régulation d’utiliser la législation fédérale sur les valeurs mobilières pour affirmer sa compétence à l’égard des actifs numériques dans cette affaire.
Les avocats de Do Kwon ont pris l’initiative d’intenter une action en justice pour que la plainte de la SEC soit rejetée. Ainsi, les poursuites engagées aux États-Unis contre Do Kwon seraient abandonnées. Toutefois, cette stratégie peut sembler une dérobade, car Do Kwon fait l’objet de plusieurs demandes d’extradition de la part de Séoul et de New York.
De son côté, Shin Hyun-Seong, cofondateur de Terraform Labs, est libre de ses mouvements. En effet, un tribunal sud-coréen a récemment refusé de délivrer un mandat d’arrêt à son encontre. Les charges retenues contre lui étant peu probables, le tribunal a décidé de ne pas l’extrader. Néanmoins, plusieurs cadres de l’entreprise sont impliqués dans le détournement d’actifs d’une valeur de 160 millions de dollars.
Laisser un commentaire