Changpeng Zhao (Binance) optimiste sur l’avenir de Bitcoin et la réserve stratégique des États-Unis

Après une période tumultueuse marquée par son emprisonnement aux États-Unis, Changpeng Zhao (CZ), fondateur et ancien CEO de Binance, est de retour sur le devant de la scène crypto. Le 10 décembre 2024, lors d’une conférence dédiée à Bitcoin (BTC) au Moyen-Orient, CZ a tenu un discours résolument optimiste. Ceci, sur l’avenir des cryptomonnaies et sur l’idée de réserves stratégiques en Bitcoin pour les nations.

CZ félicite les États-Unis pour leur approche visionnaire

Lors de la conférence Bitcoin Middle East and North Africa aux Émirats arabes unis, CZ a pris le temps de commenter l’actualité crypto. Il a notamment salué la récente initiative du président-élu Donald Trump et de la sénatrice Cynthia Lummis, qui envisagent de créer une réserve stratégique en Bitcoin pour les États-Unis.

Cette décision, selon CZ, représente une avancée majeure pour l’adoption institutionnelle du BTC. En mettant en place une telle réserve, les États-Unis démontrent une prise de conscience croissante de l’importance géostratégique des actifs numériques.

Un optimisme marqué pour Bitcoin et son adoption mondiale

Changpeng Zhao a également partagé des perspectives encourageantes sur l’adoption de Bitcoin à l’échelle mondiale. Selon lui, entre 5 % et 10 % des particuliers détiennent aujourd’hui du BTC. Un chiffre qui, d’après ses estimations, devrait continuer à grimper à mesure que les cryptomonnaies se démocratisent.

Sur le plan de la valorisation, CZ reste fidèle à son optimisme habituel. Il anticipe que Bitcoin surpassera un jour la capitalisation de l’or, devenant ainsi un actif encore plus précieux. Pour lui, le potentiel de BTC dépasse largement celui du métal précieux, un avis partagé par plusieurs figures influentes du monde de la crypto.

Vers une adoption accrue des réserves stratégiques en Bitcoin

Changpeng Zhao estime que l’initiative américaine pourrait inspirer d’autres pays. Des nations comme le Brésil, la Chine ou encore la Russie commencent déjà à examiner sérieusement cette option, reflétant l’importance croissante de Bitcoin sur la scène géopolitique mondiale.

Avec des figures comme CZ à la barre, Bitcoin continue de s’affirmer comme un pilier incontournable de l’économie numérique mondiale.

NYSE et CBOE : la SEC approuve le trading d’options sur les ETF Bitcoin spot aux US

Un mois après l’autorisation du Nasdaq pour proposer des options sur un ETF Bitcoin spot, c’est au tour du New York Stock Exchange (NYSE) et du Chicago Board Options Exchange (CBOE). En effet, ils ont reçu l’approbation de la Securities and Exchange Commission (SEC) pour lancer des produits similaires.

Nouvelle étape pour les ETF Bitcoin spot : Le NYSE et le CBOE reçoivent l’aval de la SEC

Le secteur des options sur ETF Bitcoin spot aux États-Unis franchit une nouvelle étape. Vendredi dernier, la SEC a validé les demandes du NYSE et du CBOE, leur permettant ainsi de proposer des options sur ce type d’ETF. Les options financières sont des instruments qui offrent la possibilité d’acheter ou de vendre un actif à un prix déterminé, à une date future. Pour les experts du secteur des cryptomonnaies, ces options devraient renforcer l’intérêt des investisseurs pour les actifs numériques et faciliter leur adoption tout en attirant de nouveaux capitaux.

Les deux bourses américaines vont ainsi pouvoir coter et négocier des options sur plusieurs ETF Bitcoin spot, tels que :

  • le Grayscale Bitcoin Trust (GBTC),
  • le Bitwise Bitcoin ETF (BITB),
  • le Fidelity Wise Origin Bitcoin Fund (FBTC),
  • et l’ARK 21Shares Bitcoin ETF (ARKB).

Cette décision intervient peu après l’autorisation donnée au Nasdaq pour proposer des options sur l’ETF Bitcoin spot de BlackRock. C’est à présent le tour de l’iShares Bitcoin Trust (IBIT), qui sera également négocié sur le NYSE et le CBOE. Selon la SEC, ces autorisations résultent de récentes révisions des règles encadrant le trading des ETF Bitcoin spot.

Malgré l’approbation de la SEC, les options sur ETF Bitcoin spot pourraient arriver en 2025

James Seyffart, analyste chez Bloomberg, a récemment évoqué la possibilité que ces options soient disponibles d’ici la fin de l’année. Toutefois, il juge plus probable que leur introduction sur les marchés ait lieu au cours du premier trimestre 2025.

Même avec l’aval de la SEC, les investisseurs devront patienter encore un peu. En effet, la mise en place effective nécessite également des certifications de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) et de l’Options Clearing Corporation (OCC). Ces deux régulateurs doivent encore examiner les dossiers avant d’autoriser le lancement définitif du trading d’options sur les ETF Bitcoin spot.

Pour Gary Gensler, le Bitcoin est une marchandise et non un Security

Le président de la Securities and Exchange Commission (SEC), Gary Gensler, a récemment clarifié la position de l’institution en affirmant que le Bitcoin n’est pas considéré comme un security. Cette déclaration intervient dans un climat de pression accrue de la part des législateurs et de l’industrie des cryptomonnaies, qui réclament une réglementation plus claire.

Le Bitcoin classé comme marchandise par Gary Gensler

Gensler a réitéré que, tout comme son prédécesseur, il a toujours maintenu que le Bitcoin devrait être classé comme une marchandise. Contrairement à d’autres actifs numériques pouvant être considérés comme des securities, cette distinction est cruciale. En effet, elle influence directement les obligations réglementaires et les responsabilités légales des entreprises et des investisseurs.

L’un des principaux critères expliquant pourquoi le Bitcoin échappe à la classification de security est sa nature décentralisée. Contrairement à certaines cryptomonnaies contrôlées par des entités ou groupes spécifiques, le Bitcoin ne repose sur aucune organisation centrale. Cette décentralisation le rapproche d’actifs traditionnels comme l’or ou l’argent, eux aussi classés comme des marchandises.

De plus, Gensler a évoqué le fait que les investisseurs peuvent désormais acheter du Bitcoin via des ETF cotés sur des bourses comme le Nasdaq et le NYSE. Ces fonds négociés en bourse (ETF) offrent une voie simplifiée pour les investisseurs traditionnels cherchant à s’exposer au Bitcoin, sans avoir à gérer directement l’acquisition ou la conservation des cryptomonnaies.

La protection des investisseurs au cœur des préoccupations de la SEC

Bien que le Bitcoin soit classé comme une marchandise, Gensler a insisté sur le fait que le reste du secteur des cryptomonnaies demeure sous une stricte surveillance. La protection des investisseurs est, selon lui, une priorité, et il a souligné que de nombreuses entreprises du secteur tentent d’échapper à la réglementation. Ses entreprises affirment qu’elle n’existe pas, alors que des règles claires sont déjà en place.

La clarification de Gary Gensler sur le statut du Bitcoin en tant que marchandise apporte une certaine stabilité dans un cadre réglementaire souvent jugé flou. En reconnaissant ce statut tout en promouvant l’utilisation des ETF pour faciliter l’accès au Bitcoin, Gensler ouvre la voie à une adoption plus large. Il maintient aussi une vigilance sur le reste du marché des cryptomonnaies.

La Louisiane adopte le Bitcoin et l’USDC comme moyens de paiement officiels

À travers le monde, l’adoption du Bitcoin et des cryptomonnaies continue de gagner du terrain. Après des initiatives récentes telles que l’acceptation du Bitcoin par DBS Bank, c’est au tour de l’État américain de la Louisiane de franchir une nouvelle étape. Le Trésorier de l’État a en effet annoncé que les paiements en BTC, y compris via le Lightning Network, sont désormais acceptés par le gouvernement.

La Louisiane accepte désormais le Bitcoin et l’USDC pour les paiements publics

Le 18 septembre 2024 marque un tournant pour la Louisiane, qui rejoint d’autres États américains ayant déjà adopté le Bitcoin comme mode de paiement. C’est par l’intermédiaire de John Fleming, le Trésorier de l’État et membre du Parti républicain, que la nouvelle a été partagée sur son compte X (@LATreasury). Désormais, les résidents de la Louisiane pourront régler leurs paiements en bitcoins, soit via le réseau principal BTC, soit par le biais du Lightning Network. Il s’agit d’une solution de seconde couche permettant des transactions presque instantanées et sans frais. Le stablecoin adossé au dollar, l’USDC de Circle, fait également partie des options acceptées.

Cryptomonnaies aux États-Unis : quand les gouvernements et la politique s’y mettent

Cette initiative s’inscrit dans une tendance plus large d’adoption des cryptomonnaies à travers les États-Unis. Plusieurs États ont déjà commencé à accepter les paiements en Bitcoin et d’autres cryptomonnaies ces dernières années.

Parallèlement à ces initiatives étatiques, des mouvements se font également sentir au niveau fédéral. Par exemple, Donald Trump, ancien président et candidat à la présidentielle de 2024, a commencé dès mai/juin 2024 à accepter des dons en Bitcoin et via le Lightning Network. Ceci, pour financer sa campagne électorale, illustrant ainsi l’ampleur croissante de l’adoption des cryptomonnaies aux États-Unis.

Cette évolution démontre que le Bitcoin et les technologies associées, comme le Lightning Network, continuent à se démocratiser non seulement à l’échelle mondiale. Ils visent aussi à se démocratiser aussi au sein des institutions politiques américaines.

Goldman Sachs en tête : l’impact des banques sur le marché des ETF Bitcoin

Le marché des cryptomonnaies connaît une expansion fulgurante, avec les ETF Bitcoin en tête de cette croissance. Les grands noms de la finance, tels que Goldman Sachs et Morgan Stanley, montrent un intérêt croissant pour cette nouvelle catégorie d’actifs. Cet article explore comment ces institutions financières investissent massivement dans les crypto-actifs et les répercussions potentielles sur l’ensemble du marché.

De la finance traditionnelle à la DeFi : le pari de Goldman Sachs sur les ETF Bitcoin

Goldman Sachs a récemment fait sensation en s’imposant sur le marché des ETF Bitcoin. Au cours du deuxième trimestre, la banque d’investissement a acquis pour 418 millions de dollars d’actions dans ces ETF. Marquant ainsi une étape importante dans l’adoption des crypto-actifs par les institutions financières traditionnelles. Ce mouvement stratégique de Goldman Sachs souligne un tournant significatif. Les acteurs financiers historiques commencent à reconnaître et à intégrer les cryptomonnaies dans leurs portefeuilles d’investissement.

Les hedge funds de Wall Street suivent également cette tendance avec un intérêt marqué pour les ETF Bitcoin. Des fonds d’investissement de renom tels que Millennium Management et Capula Investment Management ont pris des positions substantielles sur ce marché en pleine expansion. Cette ruée vers les cryptomonnaies, souvent qualifiée de “nouvel or numérique”, est motivée par plusieurs facteurs. Notamment la volatilité du marché et les rendements potentiels élevés que ces actifs peuvent offrir.

Comment les ETF Bitcoin transforment le secteur des cryptomonnaies ?

L’introduction des ETF Bitcoin a considérablement modifié le paysage des cryptomonnaies. Les régulateurs, autrefois réticents, se montrent désormais plus ouverts à cette nouvelle classe d’actifs, ce qui facilite l’entrée des investisseurs institutionnels. Cette évolution ouvre des perspectives prometteuses pour l’avenir des actifs numériques. Cependant, il est essentiel de rester conscient des risques inhérents à ce marché, caractérisé par une forte volatilité et des facteurs imprévisibles qui pourraient bouleverser l’équilibre actuel.

L’enthousiasme autour des ETF Bitcoin ne semble pas s’essouffler. Les investissements massifs de géants de la finance ainsi que de hedge funds témoignent de la maturité croissante de ce marché. À mesure que les institutions traditionnelles continuent d’investir dans les cryptomonnaies, le secteur est en passe de se solidifier. Ceci en offrant de nouvelles opportunités pour les investisseurs avertis.

Bitcoin : Metaplanet achète pour 500 millions de yens de BTC supplémentaires

Metaplanet, une société d’investissement japonaise cotée en bourse, a acheté pour 500 millions de ¥ (3,4 millions de dollars) de bitcoins supplémentaires. Cela porte à 303 le nombre total de bitcoins détenus par la société, acquis pour 2,95 milliards de yens (20 millions de dollars).

Le 6 août dernier, Metaplanet a annoncé son intention de lever 10,08 milliards de yens par le biais d’une offre de droits sur les actions afin d’accroître ses réserves de bitcoins. Deux jours plus tard, elle a obtenu un prêt de 1 milliard de yens garanti pour acheter plus de bitcoins.

Cette année, l’entreprise a mené une stratégie agressive d’accumulation de bitcoins afin de renforcer son bilan. Metaplanet pense que le bitcoin peut s’apprécier de manière significative et la protéger contre la dépréciation du yen.

Le dernier achat de bitcoins, d’une valeur de 500 millions de yens, portait sur 57,1 BTC à un prix moyen de 8,8 millions de yens par bitcoin. Les 303 bitcoins achetés par Metaplanet l’ont été à un prix moyen de 9,7 millions de yens par bitcoin.

L’entreprise s’inspire de la stratégie de MicroStrategy, en recourant de manière agressive à l’endettement et aux capitaux propres pour accroître sa réserve de bitcoins. L’action Metaplanet a connu une hausse significative depuis l’annonce de son orientation vers le bitcoin en avril, bien qu’elle ait récemment chuté par rapport à ses plus hauts niveaux de l’année. La société se positionne en tant que mandataire public de l’exposition au bitcoin au Japon.

D’autres entreprises comme MicroStrategy, Marathon Digital Holdings et Semler Scientific lèvent également des fonds sur les marchés de la dette pour acheter davantage de bitcoins et suivre sa courbe d’adoption.

Bitcoin : Trump pense que le gouvernement américain ne devrait pas vendre ses BTC

Lors d’une récente interview avec le streamer et influenceur Adin Ross, l’ancien président Donald Trump a mis en garde l’administration actuelle contre la vente des avoirs en bitcoins des États-Unis.

L’ancien président a réitéré sa position selon laquelle si les États-Unis n’innovent pas dans le domaine des actifs numériques, d’autres pays le feront. Il a fait remarquer que la Chine – le principal rival géopolitique des États-Unis – progressait déjà dans les secteurs des crypto-monnaies et de l’intelligence artificielle. Trump s’est ensuite attaché à vanter les mérites de l’industrie du bitcoin.

Le candidat du Parti républicain à l’élection présidentielle de 2024 a orienté la conversation sur le minage de bitcoins et l’IA vers la production d’énergie qui sous-tend ces deux activités.

Le minage de bitcoins sous une administration Trump

Fred Thiel, président-directeur général de la société de minage de bitcoins Marathon Digital Holdings, est monté sur scène lors de Bitcoin 2024 à Nashville, dans le Tennessee, pour partager sa conviction que l’industrie du minage de bitcoins prospérerait sous Trump.

Les autres panélistes de Thiel étaient également d’accord, Jason Les de Riot Platforms déclarant qu’il ne s’attendait pas à ce que les politiques d’une éventuelle administration de Kamala Harris s’écartent de celles du président Joe Biden.

Les commentaires de Trump selon lesquels les États-Unis doivent investir massivement dans l’infrastructure énergétique pour soutenir les industries du futur ont été repris par les analystes et les porte-parole de l’industrie. Ils considèrent les investissements dans les infrastructures de minage de bitcoins et les centres de données d’intelligence artificielle comme des moyens de renforcer le réseau énergétique.

Bitcoin comme moyen de rembourser la dette nationale de 35 000 milliards de dollars

Donald Trump a récemment émis l’idée d’utiliser une petite quantité de bitcoins pour rembourser l’énorme dette nationale de 35 000 milliards de dollars du gouvernement américain.

Il a fait allusion à la capacité de cet actif, dont l’offre est limitée, à effacer complètement la dette du gouvernement américain en s’appréciant simplement par rapport à l’inflation du dollar américain au fil du temps et en siphonnant lentement la valeur du système de monnaie fiduciaire qui s’effondre.

Cela permettrait aux États-Unis d’éviter un véritable désastre économique, traditionnellement observé lors des effondrements monétaires, en transférant lentement et progressivement la majeure partie de la richesse du pays vers une nouvelle réserve de valeur et un système monétaire solide limité par des mathématiques rigoureuses.

Mining Bitcoin en Russie : Poutine exige des régulations face à la crise énergétique

Vladimir Poutine, le président russe, a récemment exprimé son inquiétude face à l’augmentation incontrôlée des activités de mining de Bitcoin en Russie. Lors d’une réunion avec des hauts responsables, il a mis en garde contre les risques de pannes d’électricité généralisées dans certaines régions à cause de cette hausse.

Bitcoin et Énergie : Poutine réagit à l’explosion des consommations énergétiques en Russie 

Le mining de Bitcoin est connu pour être extrêmement énergivore, nécessitant environ 16 milliards de kilowattheures par an en Russie, ce qui représente environ 1,5 % de la consommation totale d’électricité du pays. Cette demande en énergie ne cesse de croître, favorisée par le faible coût de l’électricité en Russie et la facilité d’accès aux équipements de mining.

Bien que la Russie ait des lois restrictives sur les cryptomonnaies, elle est devenue en 2023 le deuxième plus grand pays de mining de cryptomonnaies après les États-Unis. Cette croissance rapide alarme les autorités régionales. Notamment dans le Daghestan, une république du Caucase du Nord, où des coupures de courant prolongées ont été observées, principalement en raison d’une infrastructure vieillissante.

Poutine a souligné que cette consommation électrique incontrôlée liée au mining de Bitcoin pourrait entraîner des pénuries d’électricité dans certaines régions. Affectant les nouvelles entreprises, les zones résidentielles et les infrastructures sociales. Il a averti que cela pourrait également retarder des projets d’investissement et d’infrastructure prometteurs.

Réglementation du mining Bitcoin

Pour remédier à cette situation, Poutine a ordonné l’instauration de réglementations fiscales et tarifaires pour limiter les activités des mineurs. Il a aussi plaidé pour une loi fédérale stricte sur cette question.

Cette décision intervient alors que la Russie a dû imposer des coupures d’électricité dans plusieurs régions en raison de problèmes à la centrale nucléaire de Rostov. Cet incident met en lumière les défis énergétiques du pays et l’urgence de décisions systémiques pour réguler le mining de Bitcoin.

La position de Poutine sur le mining de Bitcoin illustre d’une part, la préoccupation croissante pour la stabilité énergétique de la Russie. D’autre part, elle montre la nécessité de réguler une industrie en plein essor pour éviter des perturbations majeures de l’approvisionnement en électricité.

BTC : le gouvernement allemand entame une vente massive de ses bitcoins saisis

Le gouvernement allemand a commencé la vente d’une importante réserve de bitcoins saisie auprès des exploitants d’un site web de piratage de films. Plus de 195 millions de dollars en bitcoins ont été vendus au cours des derniers jours.

Lors des dernières transactions, des bitcoins d’une valeur de 65 millions de dollars ont probablement été déposés sur des places boursières, venant s’ajouter aux 130 millions de dollars échangés la veille. Malgré ces ventes, le gouvernement allemand détient toujours environ 3,05 milliards de dollars en bitcoins.

Ce mouvement s’inscrit dans une tendance récente de transactions à grande échelle de bitcoins par les autorités allemandes, avec des fonds substantiels transférés sur les principales bourses comme Coinbase, Kraken et Bitstamp, ce qui laisse présager d’autres ventes.

Les quelque 50 000 bitcoins, initialement saisis chez les exploitants de Movie2k.to, un site de piratage de films dont la dernière activité remonte à 2013, ont été remis à l’Office fédéral allemand de la police criminelle (BKA) en janvier, à la suite d’une reddition volontaire des suspects.

La vente a déjà eu un impact sur le prix du marché du bitcoin, qui a baissé en raison de ces ventes importantes.

Malgré la liquidation du gouvernement allemand, des entreprises comme MicroStrategy continuent de faire preuve d’optimisme. L’entreprise de logiciels a récemment acheté pour 786 millions de dollars de bitcoins, augmentant ainsi ses avoirs importants. Cette acquisition fait suite à la levée de 800 millions de dollars par le biais de billets de premier rang convertibles.

Les ETF Bitcoin affichent des sorties nettes de 900 millions de dollars cette semaine

Ce jeudi a marqué la cinquième journée consécutive de sorties nettes de capitaux pour les ETF cotés en bourse aux États-Unis, qui ont enregistré leur plus mauvaise performance depuis la mi-avril.

Les fonds négociés en bourse (ETF) cotés aux États-Unis pour le bitcoin (BTC) ont enregistré leur cinquième journée consécutive de sorties de capitaux jeudi, perdant plus de 900 millions de dollars depuis le début de la semaine.

Les données suivies par SoSoValue montrent que les 11 ETF listés ont perdu 140 millions de dollars jeudi, avec un volume d’échange de 1,1 milliard de dollars. Le GBTC de Grayscale – qui a principalement connu des sorties de fonds depuis sa conversion en ETF en janvier – a mené les sorties de fonds à 53 millions de dollars, suivi par le FBTC de Fidelity à 51 millions de dollars.

L’IBIT de BlackRock, le plus gros ETF en termes d’actifs détenus, est le seul produit à avoir enregistré des entrées nettes, à hauteur de 1 million de dollars. Les autres produits n’ont enregistré aucune entrée ou sortie nette.

Ces sorties sont les plus importantes depuis la fin du mois d’avril, qui avait vu des sorties nettes totales de 1,2 milliard de dollars au cours des séances de négociation entre le 24 avril et le 2 mai. Les flux entrants ont ensuite repris et les produits ont ajouté plus de 4 milliards de dollars au cours des 19 jours de négociation suivants, avant que le déluge de sorties ne commence le 10 juin.

Les prix du BTC ont généralement souffert au cours des dernières semaines, en raison de ventes d’un milliard de dollars de la part de grands détenteurs, de la force du dollar et de la vigueur du marché des indices technologiques américains.