Après que Joe Biden s’est retiré de la course à la présidence des États-Unis pour les élections de novembre prochain, Donald Trump détenait une avance notable sur Kamala Harris. Elle devait prendre la relève. Cependant, en l’espace de quelques jours, les parieurs de la plateforme crypto Polymarket ont commencé à voir les chances des deux candidats comme équivalentes.

Polymarket et l’élection présidentielle de 2024 : un pari de 550 millions de dollars

Polymarket, une plateforme de paris basée sur la blockchain Polygon (MATIC), connaît une immense popularité en ce qui concerne les prédictions politiques aux États-Unis. Le pari concernant la question « Qui sera le vainqueur de l’élection présidentielle américaine de 2024 ? » suscite particulièrement un grand intérêt.

À ce jour, près de 550 millions de dollars, sous forme de stablecoins USDC, ont été misés uniquement sur ce pari. Fait intéressant, les probabilités de victoire des deux principaux prétendants à la Maison-Blanche, Donald Trump et Kamala Harris, sont désormais à égalité parfaite. Chacun étant estimé à 49 % de chances de gagner.

La course à la Maison Blanche se joue aussi sur Polymarket

Sur la page dédiée à ce pari présidentiel, les chances de Donald Trump, 45e président des États-Unis, sont tombées au même niveau que celles de l’actuelle vice-présidente, Kamala Harris. Avant la tentative d’assassinat visant Trump et le retrait de Joe Biden, les chances de l’ancien président d’emporter la victoire étaient montées jusqu’à 70 %.

En revanche, les probabilités de Kamala Harris, qui se situaient autour de 30 % juste avant le désistement de Biden, ont grimpé à 49 %. Faisant d’elle la candidate démocrate pour l’élection de novembre prochain.

De toute évidence, les deux candidats semblent désormais se concentrer sur les électeurs adeptes de cryptomonnaies. Donald Trump d’un côté a multiplié les déclarations très optimistes concernant le Bitcoin et les cryptomonnaies lors de la Bitcoin Conference 2024 fin juillet. Kamala Harris, de son côté, tente de faire oublier les quatre années de guerre anti-crypto de l’administration Biden en se rapprochant du secteur.