L’adoption de Bitcoin pourrait représenter une approche pratique pour l’Afrique
Bien que l’adoption de Bitcoin se fait de façon inégale en Afrique, il est indéniable que celle-ci progresse sur le continent. Cependant, certains pays africains accusent toujours un retard en termes d’adoption, ce qui n’est pas le cas au Nigéria. En effet, ce pays se positionne en deuxième place dans le Global Crypto Adoption Index 2023 de Chainalysis. Toutefois, face aux défis monétaires et financiers depuis longtemps, l’Afrique commence à percevoir les bénéfices qu’elle pourrait tirer de l’adoption d’une monnaie décentralisée.
Les enjeux monétaires en Afrique de l’ouest avec le franc CFA, le dollar et l’euro
Phil Vecchio, un libertarien américain, montre, via un article, comment Bitcoin pourrait pallier les problèmes de l’Afrique, notamment dans l’Ouest du continent. Ainsi, il aborde en premier, le sujet sur le Franc CFA. Il souligne également les dégâts économiques que cette monnaie inflige à plusieurs pays.
Le Franc CFA est de plus en plus critiquée par les élites africaines du fait :
- D’un manque de contrôle des cours,
- De l’impossibilité à effectuer des échanges,
- Du déséquilibre économique dans la balance commerciale,
- Et même de l’immixtion étrangère dans les politiques monétaires nationales.
Phil Vecchio souligne que l’actuel système financier permet toujours aux gouvernements et élites corrompues de dépouiller leur pays. Ce, grâce aux avantages du dollar, de l’euro et du CFA. C’est pour cela, il recommande l’adoption de Bitcoin pour mettre fin à cette corruption et à cette fuite inappropriée de la richesse continentale.
Bitcoin vu comme une solution pour résoudre une partie des problèmes de l’Afrique
Dans un monde avec le Bitcoin comme monnaie nationale, la blockchain deviendrait vaste, ouvert et transparent. Cela permettrait à chacun de suivre les transactions financières et de surveiller les activités gouvernementales. À cet effet, Phil Vecchio souligne comment la traçabilité de bitcoins a conduit à des arrestations dans l’affaire Silk Road.
En outre, l’utilisation quotidienne de Bitcoin en Afrique de l’Ouest offrirait aux populations non seulement une ouverture internationale. Mais aussi, un moyen d’échange équitable par rapport aux autres devises et à leurs partenaires économiques.
L’expérience n’a pas abouti comme prévu en Centrafrique et n’a pas encore donné les résultats escomptés au Nigéria, selon l’auteur. Cependant, l’espoir subsiste et Bitcoin semble être l’outil tant attendu par beaucoup pour essayer de sortir des difficultés financières que subissent plusieurs africains.
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