Paxos Trust Company est un émetteur de stablecoins sis à New-York. Depuis peu, d’après les rumeurs qui circulent, il serait dans le viseur du régulateur new-yorkais après Kraken.

Paxos ferait l’objet d’une enquête

Le média Bloomberg vient de révéler que l’émetteur de stablecoin BUSD de Binance serait sous le coup d’une enquête officielle. Cette affaire a été révélée par une personne très proche du dossier. Toutefois, elle préfère rester dans l’anonymat.

Par ailleurs, un peu plus tôt avant Paxos, Kraken a été obligé par la Securities and Exchange Commission (SEC) de payer une amende et de fermer son programme de staking. C’est donc maintenant au tour de Paxos de passer à la barre. De même, le Wall Street Journal a annoncé que la SEC aurait envoyé un courrier à l’émetteur de stablecoins selon lequel il ferait l’objet d’instructions approfondies. Un délai de trente jours lui est accordé pour s’opposer à cette procédure.

La cause plausible de ces investigations et la réaction de Binance face à la situation

L’émetteur de stablecoin, Paxos a fait une demande de charte bancaire qu’il a déposé auprès du Bureau du contrôleur de la monnaie. En effet, la charte bancaire est une autorisation donnée par un régulateur étatique ou national à une institution financière. Cette autorisation donnera alors à celle-ci, le pouvoir d’élargir ses activités. C’est d’ailleurs cette raison qui a poussé Paxos à en faire la demande. Ainsi, des experts ont attesté que cette demande a dû inquiéter les autorités financières. C’est donc la cause plausible de ces enquêtes.

Étant en partenariat avec la société Paxos Trust Company, Binance s’inquiète des conséquences que cette situation pourrait engendrer sur le stablecoin BUSD de sa plateforme. Il faut souligner que Paxos est devenu le 3ᵉ acteur le plus important du marché stablecoin derrière l’USDT et l’USDC. Il dispose d’une capitalisation estimée à 12% et 16, 2 milliards de dollars.

La blockchain affirme que si la SEC s’en prend aux pylônes des stablecoins, alors qu’elle est censée protéger les investisseurs, cela entraînera le déclin de l’industrie. Néanmoins, cette argumentation est loin de calmer les ardeurs de la SEC.