Depuis 1999, le Sommet du Groupe des vingt (G20) réunit l’Union européenne et dix-neuf autres pays pour contrer les différentes crises financières planétaires. Cette année, le G20 s’est intéressé à la gestion des cryptomonnaies dans le monde. Zoom sur les décisions retenues à l’issue de cette rencontre.

De la règlementation et de la supervision des cryptomonnaies

Depuis leur essor dans les années 2000 et 2000’s, les cryptos actifs n’ont cessé de défrayer les chroniques. Certains pays, dont la Russie, se montrent favorables au minage et au trading des cryptomonnaies. D’autres comme la Chine sont loin de les accepter.

Avec la chute de FTX, les cryptomonnaies alimentent tous les débats et divisent l’opinion publique. Si elles jouissent d’un fort potentiel pour la fourniture des services financiers, les cryptomonnaies stables sont également susceptibles d’entrainer une faillite générale de leurs systèmes et de ceux des établissements financiers.

En cas d’adoption des cryptomonnaies à une échelle significative, elles pourraient mettre à mal la stabilité financière. Elles pourraient aussi ruiner les économies mondiales. Fort de cela, les pays du G20 se sont épanchés sur la question des cryptos actifs numériques. À l’issue du Sommet du G20, les décisions finales sont relatives à la règlementation, la supervision et la surveillance des accords portant sur les stablecoins.

Les mesures retenues par les pays du G20 concernent notamment les promoteurs des stablecoins. Désormais, ceux-ci se voient obligés de communiquer toutes les informations relatives à la cybersécurité ou encore la protection des données aux autorités financières de leurs pays. Lesdites données seront successivement échangées entre tous les pays.

Une lente régulation mondiale des cryptomonnaies prônée par le G20

De toute évidence, les entreprises et les promoteurs des cryptomonnaies sont déjà prêts à accepter cette nouvelle régulation. Notons toutefois que l’application des mesures retenues à l’issue du Sommet du G20 n’est pas immédiate. Pour ce faire, les enjeux du secteur crypto actif doivent être démocratisés auprès des personnalités politiques. 

De plus, l’évolution exponentielle des technologies liées à la blockchain ralentit la régulation tant ses mises à jour doivent être régulières. Au cas échéant, cette proposition se verra discréditée par l’obsolescence juridique. En conséquence, les propositions retenues sur le document du G20 restent des suppositions. Si une régulation mondiale des cryptomonnaies est envisagée, elle est cependant loin d’être effective.