La SEC a récemment autorisé les mécanismes de création et de rachat en nature pour les ETF de Bitcoin, une décision qui pourrait bien changer la donne sur le marché des cryptomonnaies.
Cette avancée réglementaire bénéficie particulièrement à BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, qui avait déposé dès janvier une demande pour utiliser ce type de transaction pour son ETF Bitcoin. D’autres acteurs majeurs comme Fidelity ont suivi, mais BlackRock semble avoir pris une nette avance.
10 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion
Avec près de 10 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion, BlackRock a été l’un des principaux moteurs de l’introduction des ETF Bitcoin en 2024. Aujourd’hui, ces produits financiers détiennent environ 1,5 million de bitcoins, soit une valeur de près de 170 milliards de dollars.
L’autorisation des transactions en nature permet d’améliorer l’efficacité des ETF en réduisant les coûts de transaction et en facilitant la liquidité, ce qui est particulièrement important pour les investisseurs institutionnels.
Jusqu’ici, la SEC, sous la direction de Gary Gensler, avait imposé que les ETF crypto fonctionnent uniquement en espèces, limitant ainsi leur potentiel. Mais ce changement de cap, salué comme un tournant historique, marque une volonté de mieux adapter le cadre réglementaire aux marchés numériques. Paul Atkins, président de la SEC, a d’ailleurs déclaré que la modernisation de la régulation crypto est une priorité.
Selon Greg Cipolaro de NYDIG, cette décision pourrait affaiblir la position de Fidelity et renforcer la domination de BlackRock. Dans un contexte où la volatilité du Bitcoin diminue, de plus en plus d’investisseurs institutionnels l’intègrent à leurs portefeuilles. Ray Dalio recommande même une allocation de 15 % à l’or et aux cryptomonnaies, renforçant la légitimité de ce type d’investissement.
