Le Département de la Justice (DoJ) et la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) ont décidé de clore les enquêtes visant Polymarket, plateforme de paris crypto interdite en France.

Accusée d’avoir permis à des Américains d’accéder à ses services sans enregistrement préalable auprès de la CFTC, l’entreprise voit aujourd’hui cette procédure abandonnée, signe d’un revirement notable dans l’attitude des autorités américaines envers l’industrie crypto.
Equipement saisi
Son fondateur, Shayne Coplan, a confirmé la nouvelle sur le réseau X, expliquant que la plateforme avait été blanchie de toute faute. Dans un message personnel, il est revenu sur l’intervention musclée du FBI en novembre 2023 – huit jours après les élections – lors de laquelle ses équipements ont été saisis, avant que la justice ne le disculpe.
Polymarket permet aux utilisateurs de parier sur une large gamme d’événements, allant des élections aux conflits géopolitiques, en passant par l’évolution du prix du bitcoin. Déjà ciblée en 2022 pour défaut d’enregistrement, la plateforme avait alors conclu un accord avec la CFTC.
Mais les investigations avaient repris en 2023, avant d’être finalement abandonnées cette année. Cette décision s’inscrit dans une dynamique politique plus large : depuis le retour de Donald Trump sur le devant de la scène, plusieurs enquêtes liées aux crypto-actifs ont été levées, la SEC et d’autres régulateurs semblant adopter une posture plus conciliante.
Si la fermeture de l’enquête représente une victoire pour Polymarket et un signal positif pour l’ensemble du secteur Web3, l’interdiction de la plateforme en France demeure.