Nouveau coup de filet après une série d’enlèvements de propriétaires de cryptos

Ce lundi 26 mai 2025, un important coup de filet a été réalisé par la Brigade de répression du banditisme (BRB), épaulée par la Brigade de recherches et d’intervention (BRI) de Paris. Selon Le Parisien, près d’une dizaine de personnes ont été arrêtées dans le cadre de deux enquêtes distinctes, bien que reliées par un même fil conducteur : des attaques ciblant des entrepreneurs issus du milieu des cryptomonnaies.

Affaires violentes

Les investigations portent sur deux affaires particulièrement violentes survenues récemment dans la capitale. Le 1er mai, un homme d’environ soixante ans, père d’un entrepreneur ayant fait fortune dans le streaming et les cryptos, a été enlevé dans le XIVe arrondissement.

D’après les informations du journal, il aurait été forcé à monter dans une camionnette aux couleurs d’UPS, avant d’être séquestré dans un appartement situé à Palaiseau, en Essonne. Pour faire pression sur ses proches, les ravisseurs lui auraient mutilé un doigt et exigé une rançon de plusieurs millions d’euros en cryptomonnaie.

Quelques jours plus tard, le 13 mai, une autre tentative d’enlèvement s’est produite, cette fois dans le XIe arrondissement et en pleine journée. Trois individus cagoulés ont tenté de kidnapper une femme de 34 ans, fille d’un autre entrepreneur du secteur crypto. L’agression, survenue à proximité d’une école, a été interrompue grâce à l’intervention de témoins et du compagnon de la victime. Des images de la scène ont été capturées par des passants.

Les enquêteurs s’orientent désormais vers la piste d’un réseau criminel structuré, composé d’exécutants jeunes, parfois mineurs, recrutés sur internet par des instigateurs anonymes opérant sous pseudonymes. Cette méthode rappelle celle employée lors de l’enlèvement du cofondateur de Ledger, en janvier dernier dans le département du Cher.

Les arrestations de ce lundi s’inscrivent dans une enquête judiciaire aux chefs d’accusation lourds : enlèvement et séquestration en bande organisée avec actes de torture et de barbarie, tentative d’enlèvement, ainsi qu’association de malfaiteurs. Ces qualifications traduisent la gravité des faits et le degré d’organisation du groupe mis en cause.

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