Le Bitcoin désormais utilisé par la Chine et la Russie pour régler des échanges d’énergie

On le présente comme un actif de spéculation… Il est pourtant bel et bien utilisé jusqu’aux sommets des Etats. À ce titre, une information relayée par le gestionnaire d’actifs VanEck attire l’attention. Dans un billet publié ce mardi, la société VanEck affirme que la Chine et la Russie utiliseraient désormais Bitcoin pour certaines transactions énergétiques. Bien que VanEck ne fournisse pas de sources précises, l’idée que deux grandes puissances puissent recourir à BTC dans le cadre de leurs relations économiques internationales est révélatrice de l’évolution du rôle de la cryptomonnaie.

“Le Bitcoin ne peut pas être arrêté”

Ce n’est pas un cas isolé. Depuis quelques années, Bitcoin a peu à peu conquis la finance institutionnelle, tout en s’invitant dans les stratégies géopolitiques de plusieurs États. Le lancement des ETF Bitcoin spot a rencontré un succès historique, enregistrant l’un des meilleurs démarrages jamais observés pour des produits financiers de ce type. Des pays comme le Salvador, le Bhoutan ou même les États-Unis ont choisi de détenir du BTC dans leurs réserves. Le Bitcoin a également prouvé son efficacité comme outil de solidarité internationale, en facilitant l’envoi de dons vers l’Ukraine dès les premiers jours de l’invasion russe.

Le président russe Vladimir Poutine lui-même a récemment affirmé que « le Bitcoin ne peut pas être arrêté », laissant entendre que les États ont compris qu’il ne s’agit pas simplement d’un phénomène technologique, mais bien d’un nouvel acteur géoéconomique.

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