Sam Bankman-Fried obtient l’autorisation d’utiliser des apps de messagerie pour communiquer
Sam Bankman-Fried, ancien dirigeant de la bourse en faillite FTX, a récemment fait les gros titres. En effet, son arrestation et sa mise sous surveillance résidentielle l’ont placé sous le feu des projecteurs. Il était au centre d’une bataille juridique entre ses avocats et les procureurs. Ces derniers n’étaient pas d’accord pour laisser SBF communiquer avec ses anciens employés par messagerie. Finalement, un compromis a été trouvé par les deux parties.
Sam Bankman-Fried pourrait bientôt gagner un pari difficile
Un nouveau développement dans le scandale FTX a eu lieu le 6 février. Les avocats de Sam Bankman-Fried, l’ancien PDG de la société de crypto-monnaie, ont conclu un accord pour permettre à leur client de communiquer par messagerie.
Auparavant, les procureurs fédéraux américains avaient refusé ce droit à SBF. Il était soupçonné de tirer des ficelles depuis son domicile assigné à résidence à Palo Alto pour construire sa défense.
Selon les fédéraux, SBF a tenté d’influencer le témoignage d’un employé de FTX en utilisant l’application de messagerie cryptée Signal. Il aurait également eu des échanges avec l’actuel PDG de FTX concernant les fonds de l’entreprise. Cet acte a été jugé suspect par les procureurs fédéraux qui voulaient l’empêcher de communiquer avec les employés de l’entreprise.
Finalement, un accord a été conclu en raison des enjeux. Les termes de l’accord permettaient à SBF d’utiliser des applications de messagerie telles que :
- FaceTime
- Zoom
- iMessage
- SMS
- et Facebook Messenger.
Toutefois, l’entreprise ne devait pas utiliser le cryptage disponible sur des applications telles que Signal et WhatsApp.
La nouvelle direction de FTX fait de son mieux pour stabiliser l’entreprise
Le nouveau dirigeant de FTX, John Ray, a révélé les défis auxquels il est confronté à la tête de la plateforme de crypto-monnaies. Selon lui, la situation est “infernale”. En effet, il faut faire face à la faillite de FTX, à des incidents techniques. Par exemple, des piratages et la recherche permanente d’informations sensibles pour l’entreprise. Malgré cela, il reste encore beaucoup de temps avant le procès de SBF. Prévu pour octobre 2023, le bout du tunnel est donc encore loin.
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