Toyota et Yamaha acceptent les paiements en USDT en Bolivie

L’Amérique latine s’impose comme l’un des foyers les plus dynamiques pour l’adoption des cryptomonnaies. Du Chili à l’Argentine en passant par le Brésil, elles s’intègrent progressivement aux usages quotidiens comme moyens de paiement.

En Bolivie, un pas supplémentaire a été franchi puisque Toyota et Yamaha acceptent désormais les règlements en USDT. L’annonce faite le 20 septembre marque une étape symbolique, car elle illustre l’attrait croissant des grandes entreprises pour ce type de solutions.

Associés à CryptoMarket

Pour mettre en place ce service, les deux constructeurs se sont associés à CryptoMarket, une plateforme crypto active depuis 2016. Les clients pourront régler leurs achats via un QR Code grâce à l’infrastructure développée par cette société. CryptoMarket ne se limite pas aux particuliers, elle propose aussi des solutions de paiement en cryptomonnaies pour les commerçants, renforçant son rôle d’intermédiaire entre acteurs traditionnels et économie numérique.

Présente dans de nombreux pays d’Amérique latine, comme la Colombie ou le Chili, CryptoMarket s’est récemment rapprochée de Mastercard pour lancer une carte de débit crypto. Ce partenariat illustre la volonté d’intégrer les monnaies numériques dans les usages bancaires classiques, tout en facilitant leur adoption auprès du grand public.

Cependant, la situation n’est pas homogène sur le continent. Si l’USDT gagne du terrain en Bolivie, en Uruguay certains services liés à Tether rencontrent des difficultés, notamment une dette énergétique estimée à 5 millions de dollars. Ces contrastes montrent que, malgré l’enthousiasme, l’adoption massive des cryptos reste confrontée à des défis économiques et réglementaires.

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